Cette classification basée sur les techniques est intéressante mais pas impartiale pour autant. En effet les techniques elle-mêmes font l’objet d’un classement discutable. En particulier, les problèmes dont la résolution fait appel à la force brute sont toujours jugés extrèmement compliqués.
Or utiliser la force brute n’est pas aussi compliqué qu’il y parait. L’article sur le double pari montre même que c’est une méthode parfaitement utilisable plusieurs fois dans une même résolution.
De plus, la force brute peut souvent pallier un XY-wing oublié ou un Swordfish manqué. Donc la liste des techniques nécessaires pour résoudre un SUDOKU est elle-même sujette à caution.
Mon classement est plus simple : un problème est d’autant plus difficile qu’il demande un nombre d’actions élémentaires élevé ... quand on utilise ma méthode. C’est là je l’avoue que ma méthode de classement a aussi un premier aspect subjectif. Elle en a un second plus pernicieux : si je résous une deuxième fois le même problème, vais-je utiliser le même nombre d’opérations ? Non évidemment. Mais en pratique, la différence n’est pas si grande que cela. Et quand je classe un problème, j’essaie de trouver la méthode la plus rapide possible quitte à le résoudre plusieurs fois de suite.
Une action élémentaire est simplement :
Les logiciels que j’emploie ont le bon goût d’indiquer le nombre d’actions qu’il a fallu que j’effectue pour résoudre un SUDOKU. Voici le classement approximatif que j’ai obtenu :
Il existe sur le net des grilles de niveau 9. Elles sont déjà impitoyables. Allez donc faire un tour sur l’excellent site http://www.mots-croises.ch/Manuels/.... J’ai réussi à résoudre quelques grilles de niveau 9 mais il m’a fallu à chaque fois plus de 400 coups (et plusieurs heures de réflexion) en ayant systématiquement recours à la technique du double pari et ses quatre théorèmes magiques.